Points positifs :

- Paysages !!

- Le Salar d’Uyuni

- Moins cher que pas cher

- La nourriture (surtout à Sucre)

- Les guides sont bien

- Pleiiiiiin de pains différents à 6 centimes l’unité

- Les fruits pas chers et excellents

Points négatifs :

- Jamais un sourire dans les commerces

- La misère des mineurs à Potosì

- Agua jamais caliente

- Les filles ne sont pas très jolies (point de vue des gars)

- Les garçons non plus (point de vue de Julie)

- La lenteur du service au restaurant

- Caca douteux (pour certains)

- Manque de diversité dans la nourriture (gras, patates, riz…)

- Laborieux pour partir de Bolivie

- Les mendiants vraiment insistants

- Internet rudimentaire

Dernière journée sur les terres boliviennes, dans la grande ville de Santa Cruz. Cette ville est  totalement différente du reste de la Bolivie, très moderne, beaucoup plus riche, on se croirait presque en Europe ! Dans la matinée, visite du cœur de la ville ; Plaza 24 de Septiembre et rues adjacentes, la cathédrale, quelques boutiques de souvenirs, achat des cartes postales et du pique-nique pour le midi.

Nous prenons ensuite un micro en direction de Las Lomas de Arena à quelques kilomètres de la ville. Après 1 heure de bus, nous nous retrouvons à l’entrée du parc, mais il faut encore marcher 7 km pour rejoindre les dunes de sable. Le chemin est assez long, surtout que la pluie est passée par là et la route est souvent inondée, c’est assez chaotique par moment ! Nous pique-niquons en chemin, quelques troupeaux de vaches passent tranquillement devant nous. Finalement, nous arrivons aux dunes vers 16h, malheureusement avec la pluie et l’orage. Le paysage est quand même beau et assez hallucinant si proche de la ville. On ne reste pas très longtemps car le retour s’annonce long et le ciel est de plus en plus menaçant. En effet, nous avons le droit à plusieurs averses et le chemin est toujours aussi inondé ! Bref, nous ressortons du parc vers 18h et nous reprenons le bus bien sales et fatigués de notre expédition.

De retour à l’hôtel, nous négocions une douche pour quelques bolivianos vu notre état de saleté avant de partir à l’aéroport. Dernier dîner en Bolivie (Burger King, ça faisait longtemps !) à proximité de la Plaza 24 de Septiembre où se déroule le carnaval ce soir. On reste admirer le défilé, joli spectacle de danses, de musiques et de couleurs, un avant goût de Rio de Janeiro !

La fin de soirée se passe à l’aéroport où nous attendons notre vol qui décolle le lendemain à 5h40. Une petite sieste pour certains, lecture ou écoute de musique pour d’autres en attendant le check in à 3h du matin. L’heure arrivée, nous nous présentons au comptoir d’enregistrement et là, problème ! Maxime n’apparaît pas sur la liste des passagers. Patrice, Florian et Julie apparaissent sur le vol jusqu’à Lima, mais pas sur la correspondance Lima-Iguaçu. Par contre, pour Corentin aucun problème. La galère commence ! Après de longues minutes à discuter avec le personnel de la compagnie, puis finalement au téléphone avec l’agence de voyage pour trouver une solution, Corentin prend l’avion initialement prévu. Pour les 4 autres, impossible de monter dans l’avion puisque nous ne sommes pas sur les listes ! Nous restons attendre encore quelques heures à l’aéroport, l’agence de voyage doit nous rappeler avec un plan B. C’est donc vers 7h qu’on nous apporte une solution, pas de vol avant plusieurs heures, on retourne donc en ville pour se trouver un hôtel et enfin dormir un peu. Le nouveau vol est programmé la nuit suivante à 1h10. Finalement nous passons une bonne partie de la journée à dormir. Nous retournons à l’aéroport vers 22h, et là nouvelle surprise au moment du check in, problème technique sur l’avion, vol retardé à 9h10 le lendemain matin. Super ! Nous avons cette fois-ci le droit à un bon pour passer la nuit à l’hôtel ; hôtel 5 étoiles, on a le droit à une suite ! Mais pour 5 heures seulement, le temps d’attendre notre nouveau vol, nul !

A 7h du matin, nous repartons une troisième fois à l’aéroport, cette fois c’est bon, nous décollons enfin ! Pas facile de sortir de ce pays ! Nous passons par Buenos Aires, avant d’arriver enfin à notre destination finale : Iguaçu ! Mais côté argentin, nous devons prendre le taxi et passer le poste frontière (en version drive) pour rejoindre Iguaçu au Brésil. Vers 22h, nous retrouvons Corentin, qui est arrivé sur place la veille. Il n’y a plus de place pour nous dans son auberge, il nous a donc trouvé un autre hôtel à proximité. Nous allons ensuite grignoter un petit truc et savourer une première caïpirinha pour célébrer notre arrivée !

Ce matin départ pour Villa Tunari, petite ville censée être à 3h30 de route de Cochabamba (en fait c’est plutôt 5h). Nous rejoignons le terminal de bus, ou plutôt la rue bordélique où tous les bus attendent le départ, en taxi. Maxime et Florian partent acheter du pain pour le petit déjeuner tandis que les autres s’occupent de trouver des billets. 8h30, départ immédiat, c’est la course mais ça passe ! Arrivée théoriquement prévue à 12h, en pratique 14h, après avoir traversé de nombreuses pistes et nos premiers paysages amazoniens. Le climat a changé. Dès notre sortie du bus, nous prenons un coup de chaud et le taux d’humidité est à son maximum ! Nous commençons par déjeuner dans un restaurant où le personnel n’est pas franchement adepte des sourires, très agréable… Puis nous trouvons un hôtel pour passer la nuit, avec piscine en prime !

Après avoir posé nos sacs, nous partons nous balader et nous trouvons un parc animalier. Nous montons jusqu’au mirador qui domine le parc, nous y rencontrons une colonie de singes et un joli point de vue sur les rivières et végétations environnantes. En redescendant, Florian aperçoit un serpent, heureusement, Julie, qui est passée quelques secondes avant, ne l’a pas vu ! Une  nouvelle famille de petits singes anime notre descente.

En fin d’après midi, retour à l’hôtel pour profiter de la piscine.

Le lendemain matin, nous voulons aller voir les crocodiles dans un parc à côté de la ville mais la météo change nos plans. Il a plu des trombes d’eau toute la nuit, et ça ne s’arrête pas, nous décidons donc de partir plus tôt que prévu à Santa Cruz de la Sierra, enfin c’est le but en tous cas… Dans la matinée, nous allons prendre un trufi (sorte de mini-van) sauf qu’aucun ne va (ou veut aller) à Santa Cruz, ils partent tous à Cochabamba. Seul moyen si on ne veut pas attendre le bus de 20h, en arrêter un sur le bord de la route. C’est parti, il est 11h30, les bus doivent passer à partir de midi. Ils sont nombreux à passer, mais aucun ne s’arrête, on fabrique donc une pancarte pour tenter notre chance auprès des autres véhicules. Toujours rien ! On arrive seulement à faire rire les locaux, c’est déjà ça ! Enfin vers 13h, un bus s’arrête et accepte de prendre deux d’entre nous, Julie et Corentin partent donc en premier. Les trois autres devront attendre encore 2 bonnes heures sur la route avant de trouver un bus. Ils n’arriveront que 30 minutes après Julie et Corentin, vers 20h30 à Santa Cruz. Un voyage très agréable allongé dans le couloir du bus… Une fois retrouvés, nous cherchons un hôtel, nous mangeons dans une pizzéria puis dodo pour tout le monde, la journée a été fatigante !

Nouvelle étape de notre séjour bolivien : Cochabamba, capitale de la gastronomie ! Nous arrivons avec le bus de nuit, qui, pas de chance, arrive à l’heure pour une fois. Il est 4h45… Nous attendons donc le lever du jour au terminal de bus. Vers 7h30, nous partons à la recherche d’un hôtel. Par chance, les chambres sont disponibles tout de suite, nous terminons donc notre nuit sur un vrai lit ! Ensuite la journée se résume à manger et se reposer : petit déjeuner près de la Plaza 14 de Septiembre, déjeuner et méga glace (enfin plutôt coupe de crème et de fruits) au Mercado de la ville. Le soir nous faisons léger ; pas trop d’abus quand même !

Le lendemain, c’est mardi, jour du marché à Punata, village du Valle Alto, situé à 1 heure de Cochabamba. Cette région est réputée pour ses grands marchés, où les locaux viennent de loin pour faire commerce. Pour nous rendre à Punata, nous prenons un micro en compagnie des Boliviens (bus local). A bord du bus, musique folklorique et… Desireless avec son fameux « Voyage Voyage » ! Et pourquoi pas ?

En fin de matinée, nous nous retrouvons donc au cœur d’un grand marché qui s’étend sur toute la ville. Fruits, légumes, pains, poissons, volailles, quincaillerie, vêtements… Les Boliviens ont de quoi faire ! Par contre, ce n’est pas très touristique, ce n’est pas d’ici qu’on va ramener des souvenirs. Nous restons manger sur place à midi puis nous rentrons sur Cochabamba dans l’après midi.

Florian, Corentin et Julie décident, en fin d’après-midi, d’aller jusqu’au Christo de la Concordia, un incontournable de la ville. Cette statue du Christ qui domine la ville est beaucoup moins connue que celle de Rio de Janeiro, pourtant elle est plus grande ! 40 mètres de haut contre 38 mètres pour les Corcovado. Nous montons au sommet de la colline San Pedro en téléphérique (nous n’avions jamais testé ce moyen de transport !), le temps tourne à l’orage, les couleurs du ciel avec cette immense statue au premier plan nous offrent un beau panorama.

Direction Sucre ce matin, nous quittons Potosì en bus à 9h30. Après 3 heures 30 de trajet nous arrivons dans la capitale juridique bolivienne. Premier constat, la ville paraît plus riche que les villes que nous avons traversées précédemment. Les bâtiments du centre-ville sont beaux, tout blanc, style colonial. Après le déjeuner, chez Tropical Chicken (un genre de KFC bolivien), nous nous baladons à travers la ville.

Nous arrivons au parque Bolivar, la sortie familiale dominicale par excellence. Glaces, voitures électriques, parc de jeux dinosaures…). Nous nous laissons tenter par des glaces et un genre de beignet au miel (pas terrible) que nous allons déguster sur un banc en face de la tour Eiffel (oui oui, enfin la version miniature et légèrement déformée de la vraie).

 Nous passons ensuite par le Mercado Central, grand marché couvert où l’on trouve légumes, fruits (et jus de fruits), fromages…

Nous rentrons ensuite à l’auberge où nous trainons toute la fin d’après-midi. Dans la soirée, Florian et Julie partent fêter leurs 3 ans autour d’une fondue bourguignonne et d’un Cabernet Sauvignon bolivien.

Le lendemain, réveil tranquille vers 9h00, nous prenons notre temps. Nous décidons d’aller visiter la Casa de la Libertad sur la place 25 de mayo. En rejoignant la place, surprise, c’est blindé de monde ! Une grande arche est installée avec les anneaux olympiques, la flamme est de passage ? Non, finalement nous comprenons assez vite que les gens sont là pour accueillir leur héros : Walter Nosiglia ! (Heuuu c’est qui ?). Mais si ! Le pilote de quad qui a fait 3^ème au Dakar cette année ! Un véritable triomphe.

Bon avec tout ça le musée est sur le point de fermer, du coup changement de plan, nous partons vers les hauteurs de la ville, à la Recoleta. Il y a un couvent (que nous ne visiterons pas) et un mirador qui donne une belle vue sur la ville.

Nous redescendons ensuite en direction du centre. En chemin, goûter / repas dans le restaurant qui fait des fondues. Fondue au chocolaaaaat ! Un régal !

Nous arrivons enfin à la Casa de la Libertad, un musée qui retrace dans les grandes lignes l’histoire du pays. La visite est très intéressante, en anglais, dommage car la guide parle français !

Un petit tour par le marché, puis par l’université (pourquoi pas), et enfin par la laverie. Le soir nous allons assister à un dîner spectacle de danse folklorique en compagnie de Pierre et Margot, deux français qui ont fait les mines à Potosì avec Maxime, Corentin et Patrice. Repas gastronomique et danses traditionnelles des régions du pays. Une soirée vraiment sympa qui s’est terminée sur scène pour certains.

Le lendemain, même réveil, toujours pas mal d’attente pour le petit-déjeuner, nous décollons vers 11h00 direction le cimetière (non on ne déprime pas, c’est tripadvisor qui l’a dit). Et en effet ce cimetière vaut le détour. L’endroit est immense, les tombes aussi, il y a aussi des mausolées qui regroupent des familles ou des corps de métier. D’ailleurs nous arrivons en même temps que la procession pour l’enterrement d’un policier, mais le moment parait plus joyeux que par chez nous (si l’on peut dire) grâce aux fleurs, aux couleurs et à la fanfare de la procession qui ne joue pas que la marche mortuaire.

Le tour du cimetière achevé, nous retournons dans le centre-ville, dans le même restaurant que la veille. Le service est lent mais après tout, on s’en fiche on n’est pas pressés ! La pascaña comme ils disent ici, où le fait de pas trop en faire tout en mangeant bien. Florian part ensuite de son côté jusqu’au terminal de bus pour réserver pour le lendemain, manque de bol, en Bolivie, les réservations c’est le matin pour l’après-midi sinon c’est trop compliqué… Nous nous retrouvons tous à nouveau à la Recoleta (mais si vous savez le mirador). Direction le musée du textile. Une visite très intéressante avec le guide papier en français. Voyage à travers les costumes et tapis muraux traditionnels.

En rentrant, détour par une chocolaterie Para Ti, on se laisse tenter. Puis retour à l’auberge, il est environ 17h00. Une fanfare passera sous notre fenêtre quelques minutes plus tard, ambiance sympa dans la rue. Les boliviens aussi se préparent pour le carnaval ! Le soir, pas de folies, ce sera pizzéria.

Départ plus matinal aujourd’hui. Un bus vient nous chercher à 8h30 pour aller à Tarabuco, à 1 heure 30 minutes de là. Nous sommes dimanche et c’est jour de marché, un marché réputé dans toute la région. Nous débarquons vers 10h00 sur la place du village. Quelques stands de souvenirs pour touristes mais l’immense marché annoncé est un peu décevant. Finalement, en cherchant bien, nous découvrons un marché parallèle, dans les petites rues adjacentes, plus local, d’avantage porté sur la nourriture et les produits locaux. Grande balade en immersion, puis repas sur une espèce de petite place où quelques personnes font la cuisine.

Le bus de retour est à 13h30. En arrivant à Sucre, nous repassons par le marché central pour acheter de quoi grignoter dans le bus du soir qui nous emmènera à Cochabamba. Nous testons enfin les stands de jus de fruit, un délice. Retour à l’auberge puis nous partons attraper notre bus, départ à 19h30 pour 10 heures de trajet !